Archives de 3 septembre 2015

21:14 03.09.2015(mis à jour 22:05 03.09.2015) 

L’affaire des Mistral nous ramène à un alignement de la France sur les orientations occidentales qui sont plus décidées à Washington qu’à Paris, qui paie le prix en termes de crédibilité et diplomatique, estiment les experts Richard Labévière et François Asselineau dans un entretien à Sputnik.

Selon Richard Labévière, rédacteur en chef de la revue Défense, le dossier douloureux des Mistral est devenu éminemment politique pour François Hollande, qui a des difficultés pour financer la plupart des services publics.

« L’autre aspect est plus politique dans la mesure où, depuis le début de cette affaire, on ne voit pas pourquoi on bloque la livraison de ces bateaux destinés à la Russie selon des contrats qui avaient été signés et poursuivis avec les transferts de technologies, etc. Alors que dans le même temps, la France a augmenté considérablement ses ventes d’armes à des pays comme le Qatar, l’Arabie saoudite et d’autres +grandes démocraties+. Je dis +démocratie+ avec beaucoup de guillemets sur le plan politique et de la morale ». On trouve sur ce dossier, selon l’expert, un deux poids deux mesures.Ce dernier estime que le président de la République et le Quai d’Orsay annoncent qu’il y a des discussions entreprises avec le gouvernement égyptien pour ces bateaux juste pour rassurer les contribuables français.

Mais M. Labévière souligne que ces bateaux ne sont fabriqués que pour les mers du Nord.  » On ne voit pas très bien pourquoi cette coque serait nécessaire pour l’Egypte dans les eaux de la Méditerranée. On peut se poser la question sur un plan stratégique et opérationnel des besoins de projection d’un pays comme l’Egypte », fait-il remarquer.

« Cette affaire est doublement désastreuse pour la France sur le plan financier, mais aussi sur le plan diplomatique et sur le plan politique. Elle nous ramène encore une fois à un alignement de la France sur les options occidentales qui sont plutôt décidées à Washington qu’à Paris », conclut M. Labévière.

François Asselineau, président du Parti Union Populaire Républicaine, commentant l’aspect financier de cette affaire, a déclaré que le fait qu’il y avait une somme annoncée à l’euro près, n’est pas choquant en soi.

« Ce qui est beaucoup plus choquant, c’est que nul ne sait ce que recouvre exactement ce montant et s’il est complet. En particulier, on ne sait pas si dans ce montant sont intègrés les frais de maintenance des bateaux qui depuis des mois croupissent à Saint-Nazaire, et cela nécessite des millions d’euros pour les maintenir en bon état. On ne sait pas non plus les coûts qui vont être occasionnés, par ce qu’on ne sait pas ce qu’on va faire de ces navires ensuite. Rembourser la Russie, c’est une chose, mais qu’en faire ensuite? », s’interroge-t-il.

Dans la mesure où la Russie pourrait bloquer la vente de ces Mistral, on ne voit même pas d’acheteurs.

« On a parlé de la Malaisie qui pourrait racheter, la Malaisie a démenti. On a parlé de l’Arabie Saoudite, de l’Egypte… Concrètement, pour l’instant il n’y a aucun acheteur », estime M. Asselineau. Selon lui, on ignore complètement combien de temps on va garder ces navires, si, même on pourrait un jour les revendre.

« Si on les garde encore plusieurs mois ou plusieurs années, cela risque de nous coûter des sommes bien supérieures à ce qui est annoncé », souligne-t-il, en ajoutant que l’option consistant à démanteler ces navires est également très coûteuse.

D’après lui, il faut ajouter à tout cela un coût supplémentaire qui ne se chiffre pas en euros: un coût en termes de crédibilité et également diplomatique. La parole de la France n’a pas été respectée. La France s’est inclinée devant le diktat de Washington. Monsieur Hollande porte une responsabilité écrasante dans cette affaire.

M. Asselineau a déclaré qu’il fallait bien entendu livrer les navires à la Russie. « On a besoin d’entretenir les relations diplomatiques avec un pays qui doit être un grand ami de la France. Si nous ne livrons pas ces navires, c’est uniquement parce que Washington l’a exigé, ce qui est contraire à notre souci d’indépendance et de souveraineté nationale », a conclu le président de l’Union Populaire Républicaine.

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« C’est effroyable ce qui nous arrive… »

Hier soir, je discutais avec une personne de la plus grande simplicité, sanssans-titre « niveau d’études », profession artisanale, votant plutôt à gauche (je crois), pas raciste ni extrémiste pour un sou. Elle pensait à tout ce mélange d’images qui nous parviennent: celles des centaines de milliers de « migrants » débarquant dans les gares européennes, sur les plages de la Méditerranée, les tunnels d’Eurostar, les terrains vagues, dont personne ne sait ce qu’ils peuvent bien devenir dans une Europe débordée, impuissante; celle, bouleversante, insupportable d’un petit garçon noyé sur une plage turque; celles du triomphe de la barbarie et du chaos au Moyen-Orient, massacres sanguinaires de villageois, supplice des prisonniers de guerre, esclavage sexuel, extermination des minorités chrétienne et Yézidies, une barbarie médiatisée qui gagne comme un cancer. Elle me dit d’un air effaré, l’air d’une dame d’un certain âge qui a vu beaucoup de choses dans sa vie, mais jamais une telle déroute:  « c’est effroyable ce qui nous arrive ».  La parole publique est devenue totalement erratique, incompréhensible, entre les appels moralisateurs à l’accueil inconditionnel, la jubilation intérieure de tous ceux qui se réjouissent du malheur de l’Europe, parce que le maelström en cours satisfait leurs ambitions électoralistes, ou à l’inverse répond à leur rêve secret de destruction de la société bourgeoise, capitaliste, ex-colonialiste  honnie, le désarroi absolu des dirigeants effarés, qui ne savent plus s’il faut rétablir les frontières intérieures européennes ou créer des « campements d’accueil », ou encore faire un tri entre vrais et faux réfugiés pour en accueillir certains et refouler d’autres…

« Renforcer Frontex et créer un corps de garde frontières européens! » proclame un politique de premier rang, ressortant un vieux serpent de mer qui date d’au moins vingt ans. Oui, bien sûr! Bruxelles va recruter  un corps spécial de policiers européens pour les poster tout le long des  100 000 kilomètres de la frontière européenne, ainsi qu’en effectif suffisant, sur chaque île grecque et italienne! Combien en faudra-t-il, à raison d’un garde tous les dix mètres, ce qui semble être un minimum? Une bonne trentaine de millions de fonctionnaires supplémentaires? Et à quoi serviront-ils? A gérer passivement l’accueil des nouveaux venus? La ligne Maginot européenne, il fallait y penser… Le discrédit absolu de la parole publique est la leçon de cet événement. L’esprit de l’Europe, son élan vital, sa volonté politique en est au degré zéro dans un climat de confusion totale.

Il n’existe en vérité qu’un solution pour espérer en sortir: que les gouvernements des grands Etats européens se réunissent autour d’une table, créent une coalition militaire européenne et lancent une opération commune pour prendre le contrôle des zones d’embarquement, puis en finir avec le daesh en entraînant les Etats du Moyen-Orient dans l’objectif de rétablir la paix, la stabilité puis la prospérité. Mais voilà, cette idée, la seule qui peut sauver l’Europe, n’est même pas envisagée tant l’Europe est tétanisée par la peur, l’aveuglement, et les complexes de son passé. Son inaction est le choix, ou le non choix du suicide dans lequel elle entraîne comme un boulet ses Etats et leurs citoyens.  L’Europe (au sens du continent européen) a cessé d’être gouvernée, devenue une plate-forme inerte, sans volonté, sans espoir. « C’est effroyable ce qui nous arrive, hein? » – Oui, Madame… »

Maxime TANDONNET

https://maximetandonnet.wordpress.com/

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Par Philippe Plassart

Publié le

La bulle et le prisonnier

Attention aux illusions d’optique : ce n’est pas une bulle chinoise qui vient d’éclater, c’est une bulle globale qui menace, dont nous sommes prisonniers. Ne confondons pas le facteur chinois avec la mauvaise nouvelle qu’il livre

bulle chinoise

La crise du mois d’août a donc eu lieu, avec cette fois pour épicentre Shanghai. Mais plutôt que d’une crise, mieux vaut parler d’un changement radical de perspectives. Et d’une prise de conscience soudaine, impulsée par le facteur chinois, d’un changement d’environnement. Comme lorsqu’après avoir passé un tournant, le conducteur d’une automobile découvre un nouvel horizon devant lui. Or ce qui a fondamentalement changé, c’est la perception des risques mondiaux, qu’il s’agisse des marchés, de la croissance, du commerce mondial, les matières premières ou de la gouvernance planétaire

Toujours se méfier du mois d’août. Les marchés se sont fait une belle frayeur au cours de l’été. L’épicentre de la crise a été la bourse de Shanghai, qui a perdu près de 20 % en deux séances consécutives au cœur de l’été. Pas vraiment une surprise : c’est le sort de toutes les bulles d’éclater un jour, celle formée dans le plus grand casino du monde – 150 % de hausse les douze mois précédents – ne pouvait pas échapper à la règle.

Ce qui a frappé le plus ? Le fait que le marché chinois ait entraîné dans sa chute pendant trois jours au moins les places financières des pays avancés. Accréditant l’idée d’une crise générale. En réalité, plutôt que d’une crise, mieux vaut parler d’un changement radical de perspectives. Et d’une prise de conscience soudaine, impulsée par le facteur chinois, d’un changement d’environnement. Comme lorsqu’après avoir passé un tournant, le conducteur d’une automobile découvre un nouvel horizon devant lui. Or ce qui a fondamentalement changé lors de ces jours de panique, c’est une nouvelle perception des risques mondiaux – qu’il s’agisse des marchés, de la croissance, du commerce mondial, des matières premières ou de la gouvernance planétaire.

Lire sur: http://www.lenouveleconomiste.fr/la-bulle-et-le-prisonnier-27862/

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Algérie Résistance

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Henry Giroux. DR.

English version here:https://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/2015/08/29/henry-giroux-the-fascism-is-an-embrace-of-the-profoundly-anti-political/

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Mohsen Abdelmoumen : La notion de « jetabilité » revient souvent dans vos écrits, que ce soit en parlant de la jeunesse, de la politique, de l’avenir, etc.  Pourquoi insistez-vous sur ce thème ?

Henry Giroux : Le capitalisme mondial a adopté une série de caractéristiques qui exigent un nouveau langage afin de comprendre de tels changements ainsi que les effets dans les registres économiques, politiques et pédagogiques qui visent à des degrés divers ceux qui supportent le poids de ses forces oppressives. Non seulement nous avons vu une séparation entre le pouvoir, qui est mondial, et la politique, qui est locale, mais nous avons vu une attaque à part entière sur l’État…

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Photo de SpeakyPlanet.

Bonjour,

Je suis Franck, co-fondateur de SpeakyPlanet.

Depuis 5 ans, je fais le maximum pour aider les enfants de primaire à apprendre l’anglais en jouant.

Mon équipe a produit à ce jour 115 jeux divers et variés (course, quiz, action…). Les jeux sont intuitifs et éducatifs, et proposés en 3 niveaux (facile, moyen et avancé).

A chaque fois que vos enfants jouent à un jeu, ils mémorisent du vocabulaire anglais. Ils apprennent par exemple above (au-dessus), against (contre), almost (presque), appointment (rendez-vous), apron (tablier)… Et je ne cite ici que quelques mots qui commencent par la lettre A.

Il y a en tout 3000 mots anglais de tous les jours, à mémoriser en jouant à SpeakyPlanet.

Mon objectif est IMMENSE : préparer vos enfants qui sont en primaire, à parler couramment l’anglais.

Toutes les études le montrent, les enfants ont des facilités exceptionnelles pour apprendre l’anglais avant l’âge de 12 ans. Malheureusement, ces facilités disparaissent ensuite.

Il faut donc « mettre le paquet » quand ils sont en Primaire. Or l’école fait trop peu !

Ca me fait mal au coeur pour tous les enfants. Ils méritent mieux que ça !

C’est pourquoi, j’ai créé SpeakyPlanet, et que j’en ai fait un beau projet éditorial grâce à mon équipe de conseillers et comédiens anglais, de créatifs, de développeurs, d’illustrateurs et de scénaristes de jeux pédagogiques.

Aujourd’hui, vos enfants peuvent pratiquer l’anglais à volonté – sur ordinateurs et tablettes – pour seulement 5,95 €/mois.

Oui ! ce serait mieux si c’était gratuit. Mais cela n’est pas possible. Je porte ce projet tout seul, et mon équipe mérite amplement d’être payée pour la qualité de son travail.

5,95 €/mois, c’est beaucoup moins cher qu’un séjour linguistique ou que des cours particuliers. Mais est-ce aussi efficace ?

Beaucoup de témoignages nous disent que oui. Voyez celui-ci posté récemment sur notre page FB : « Bonjour! J’ai abonné mon fils à SpeakyPlanet et en effet il apprend du vocabulaire anglais à vitesse record et sans effort ! Très contente car enfin jouer aux jeux vidéos lui sert à quelque chose. »

Pas encore convaincu(e) ? Découvrez-en plus en allant sur notre site.

Et vous comprendrez pourquoi plus de 28 000 familles nous ont fait confiance en abon; nant leur enfant à www.speakyplanet.fr

BONNE RENTREE à tous les enfants

Franck,
Directeur co-fondateur
www.speakyplanet.fr

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ignace_mixité_sociale-mpi-714x1024Les ambitieux firent venir à Rome des villes et des nations entières pour troubler les suffrages ou se les faire donner ; les assemblées furent de véritables conjurations ; on appela comices une troupe de quelques séditieux ; l’autorité du peuple, ses lois, lui-même, devinrent des choses chimériques, et l’anarchie fut telle qu’on ne put plus savoir si le peuple avait fait une ordonnance, ou s’il ne l’avait point faite.
Pour lors, Rome ne fut plus cette ville dont le peuple n’avait eu qu’un même esprit, un même amour pour la liberté, une même haine pour la tyrannie (…).
La ville, déchirée, ne forma plus un tout ensemble, et, comme on n’en était citoyen que par une espèce de fiction, qu’on n’avait plus les mêmes magistrats, les mêmes murailles, les mêmes dieux, les mêmes temples, les mêmes sépultures, on ne vit plus Rome des mêmes yeux, on n’eut plus le même amour pour la patrie, et les sentiments romains ne furent plus.

SOURCE: https://bibliothequedecombat.wordpress.com/2015/06/01/limmigration-massive-chute-de-lempire-romain/

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Ce que nous enseigne la chute de l’Empire romain
La Chute de l'empire romain, film réalisé par Anthony Mann (1964)

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – A l’occasion de la sortie du livre de Michel De Jaeghere, Les Derniers jours, le directeur du Figaro Histoire raconte la chute de Rome, et en cherche les causes profondes.

Michel De Jaeghere est journaliste et écrivain. Il dirige le Figaro Hors-Série et le Figaro Histoire. Son dernier livre, Les derniers jours (Les Belles Lettres), vient de paraître.

Glisser du journalisme à l’histoire est devenu pratique courante. Pour certains, le passage est expéditif. Avec des risques de confusion entre l’instantané et le temps long. Pour Michel De Jaeghere, l’exercice est sérieux. Classique, sans mélange des genres. Au huitième étage de l’immeuble du boulevard Haussmann où se tient Le Figaro, il assure la direction du Figaro Hors-Série et du Figaro Histoire. Mais il s’est donné les moyens d’ajouter à l’activité du journaliste celle de l’historien. Et, au terme d’une quinzaine d’années de travail, il donne ce gros livre, Les Derniers Jours, consacré à la fin de l’Empire romain d’Occident. Il a lu les sources littéraires et juridiques, dépouillé les rapports archéologiques, visité les lieux, en particulier Rome, rencontré des historiens de profession, analysé leurs études, leurs travaux et leurs articles, les a organisés et médités pour se forger une idée personnelle de ce phénomène qui fascine les hommes depuis la Renaissance. Du journalisme, il a conservé l’écriture et le souci du lecteur. Le résultat? Ces six cents pages, denses mais vivantes, surprenantes parfois, qui poussent à la réflexion et où chacun aiguisera cette qualité dont les Anciens se méfiaient souvent: la curiositas.

LIRE: http://www.lefigaro.fr/vox/histoire/2014/10/17/31005-20141017ARTFIG00353-ce-que-nous-enseigne-la-chute-de-l-empire-romain.php

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imageL’Union Européenne menace la Grande-Bretagne de sanctions économique si elle refusait de recevoir une “part” des centaines de milliers musulmans pénétrant en Europe.

Le journal britannique The Express l’explique :

Le Premier Ministre et ses collègues d’Europe de l’Est, également rétifs à l’idée de devoir accepter une part des immigrés syriens, font maintenant face à des sanctions financières de la part de Bruxelles.

Le chancelier autrichien Werner Faymann a suggéré que ceux qui refusaient les demandes de quotas l’UE (de Berlin, ndlr) pourraient faire face à des sanctions si nécessaire.

LIRE: http://civilwarineurope.com/2015/09/03/torrent-migratoire-lue-prepare-des-sanctions-economiques-contre-le-royaume-uni-qui-refuse-detre-submerges/

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Bulgaria-border-GettyCinq hommes auraient été arrêtés alors qu’ils tentaient de franchir la frontière bulgare et la Macédoine avec des vidéos de décapitation et de la propagande de l’État islamique sur leurs téléphones. Les personnes soupçonnées de terrorisme s’étaient fait passer comme des réfugiés.

Les autorités bulgares près du poste frontière de Gyueshevo ont arrêté les cinq hommes, âgés de 20 à 24 ans, (…) mercredi, selon TV NOVA.

Les hommes ont été arrêtés par un garde-frontière qu’ils ont tenté de soudoyer avec une « liasse de dollars ». Cependant, ils ont été fouillés et de la propagande de l’État islamique, des prières de djihadistes et des vidéos de décapitation ont été trouvées sur leurs téléphones.

Dans un geste qui suggère le sérieux avec lequel les autorités prennent le cas, l’Agence bulgare pour la sécurité nationale (DANS) a maintenant pris le contrôle de l’enquête sous la supervision du Bureau du Procureur régional à Kyustendil (…)

La Bulgarie a récemment terminé une clôture de barbelé haut de 15 pieds plaqués le long de sa frontière sud-est avec la Turquie pour contrôler le mouvement de masse de migrants en provenance du Moyen-Orient et d’Asie vers l’Europe par la voie des Balkans.

Toutefois, le poste frontière de Gyueshevo où les hommes ont traversé se trouve sur la frontière occidentale de la Bulgarie avec la Macédoine. Il est probable que les hommes choisissent d’y entrer pour éviter les nouveaux contrôles de frontière stricte de l’autre côté du pays (…)

Sources :

http://www.breitbart.com/national-security/2015/09/01/islamic-state-terrorists-caught-crossing-into-europe-posing-as-refugees/

http://civilwarineurope.com/2015/09/01/bulgarie-arrestation-de-cinq-terroristes-de-letat-islamique-se-faisant-passer-pour-des-refugies/

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Screen-Shot-2015-09-03-at-07.10.16Prix Nobel de Littérature en 2002, l’écrivain juif-hongrois, spécialiste de l’Holocauste, Imre Kertész, adresse, dans son dernier livre, une critique virulente à l’encontre de l’Establishment occidental pour sa décision irresponsable de laisser l’Europe changer sa population par une immigration de masse, majoritairement de culture musulmane, en provenance du Tiers Monde.

Né en 1929, dans une modeste famille juive de Budapest, Imre Kertész, déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans, puis à Buchenwald, survit à l’Holocauste. Cette horrible expérience des camps marquera sa vie d’homme et son œuvre. Prix Nobel de littérature, auteur de chefs-d’œuvre comme «Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas» (1995) et «Etre sans destin» (1998), aujourd’hui gravement malade, Imre Kertész rassemble ses dernières forces dans un ultime combat.

Dans son livre : «L’Ultime auberge», l’auteur dénonce, entre autres, la politique migratoire suicidaire de l’Europe : «L’Europe va bientôt s’effondrer, à cause de cette forme de…

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Ce que cache l’exode sans fin en provenance d’Afrique

Screen Shot 2015-08-17 at 21.17.31Devant les images, quasi quotidiennes de bateaux, chargés de migrants majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne, secourus en Méditerranée, puis débarqués à Naples et en Sicile, nous sommes nombreux à nous poser des questions, à trouver étrange cet afflux incessant.

Que cache ce flux ininterrompu de qui déferle sur le continent européen, cet exode sans fin, notamment en provenance d’Afrique ? L’Italie, l’Espagne, Malte et la Grèce, pays en première ligne, sont submergés par le nombre de réfugiés. Les populations exaspérées doivent subir ces migrants en colère, déçus de ne pas obtenir immédiatement leurs papiers.

Déception qui se traduit de plus en plus par la violence et l’exigence arrogante de leurs droits à peine débarqués!
A se demander si cette gigantesque migration n’est pas organisée en amont par des recruteurs de l’UE, envoyés sur place pour inciter les jeunes Africains à venir en Europe en leur faisant miroiter un avenir de rêve : travail bien rémunéré (ou rémunération sans travailler), logement moderne, obtention rapide et facile de papiers, acquisition immédiate de tous leurs droits une fois le petit doigt de pied posé sur le sol européen.

Peut-on sérieusement croire que ces réfugiés arrivés du Kenya, du Ghana, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, de Gambie, du sud Mali, du Tchad, du Cameroun, du Maghreb, d’Irak et de Syrie, qui prétendent fuir la misère, la guerre, la faim, disposent des milliers de dollars nécessaires pour financer leur voyage ?

Combien de djihadistes de l’Etat islamique débarquent parmi ces migrants, obsédés par le rêve de conquérir Rome, prêts à semer la terreur et la mort sur le sol européen, à l’appel de leur calife ?

Peut-on vraiment croire en leur récit larmoyant, relayé des centaines de fois par les chaînes de télévision et les médias, quand, une fois arrivés en Italie, ils se montrent arrogants, jettent la nourriture qui leur est offerte, exigent des «droits humains» comme l’air conditionné – oui, ne riez pas, l’air conditionné est un droit humain pour les migrants africains même si leurs voisins nés sur place ne l’ont pas – des vêtements à la mode, de l’argent, la wifi, se plaignent de leurs conditions de logement dans leurs hôtels 4 étoiles, des moustiques, de la chaleur, de l’eau trop chaude, de la saleté des chambres ?

Smartphone et Ipad en main, lunettes de soleil, ces envahisseurs manifestent en bloquant la circulation pour être logés dans des hôtels plus luxueux. (Source : Il giornale d’Italia)

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La différence d’attitude entre les familles de Chrétiens d’Orient et celle des musulmans, est frappante.

Celui qui fuit réellement la guerre, la misère, la faim et la persécution se montre reconnaissant de l’accueil, et apprécie l’aide qui lui est apportée. La différence d’attitude entre les familles de Chrétiens d’Orient qui arrivent au compte goutte, priorité étant accordée aux musulmans, et celle des migrants africains, le plus souvent jeunes et célibataires, est frappante.

lire: http://www.dreuz.info/2015/08/18/ce-que-cache-lexode-sans-fin-en-provenance-dafrique/

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La crise des migrants…

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LE MONDE | 03.09.2015 à 11h16 • Mis à jour le 03.09.2015 à 12h01 | Par Jérôme Fenoglio

Sur la plage de Bodrum où le corps d'Aylan Kurdi a été retrouvé le 2 septembre.

EditoriaI du « Monde ». Cette photo, celle de l’enfant, témoigne très exactement de qui se passe. Une partie du Proche-Orient s’effondre à nos portes. Des Etats qui étaient des piliers de la région se décomposent – la Syrie et l’Irak, notamment. Les pays voisins immédiats croulent sous une masse de réfugiés qui représentent souvent près du quart de leur population – en Jordanie et au Liban. Ces Etats-là, si l’on n’y prend garde, vont commencer à vaciller à leur tour.

Par dizaines de milliers, chaque mois, chaque semaine, Syriens, Irakiens, mais aussi Afghans et autres, fuient. Nos querelles juridiques sur l’exacte nature de ces migrants ont quelque chose d’ubuesque. Aux termes de conventions datant de l’immédiat après-guerre, il y aurait les migrants économiques et les migrants politiques : les premiers fuient la misère, les autres les persécutions politiques et la guerre. Ils n’ont pas les mêmes droits.

L’exode ne fait que commencer

Mais l’enfant, lui, l’enfant de la plage, le petit Aylan, où faut-il le ranger ? La vérité est que ce ne sont plus seulement des hommes jeunes en quête d’emploi et d’un avenir meilleur qui forment le flux migratoire de l’heure ; ce sont des familles entières, femmes et enfants compris, qui fuient et la misère et les combats. Il faudra encore des années avant que le mélange de guerres civiles, religieuses et régionales nourrissant le chaos proche-oriental ne s’apaise. L’exode ne fait que commencer, il ne s’arrêtera pas de sitôt. Et l’Union européenne est sa destination naturelle.

Peut-être faudra-t-il cette photo pour que l’Europe ouvre les yeux. Et comprenne un peu ce qui arrive. Pas d’angélisme : on ne fait pas de bonne politique sur de l’émotion. Pas de leçon de morale : nos Etats-providence, encore malmenés par la crise de 2008, lourdement endettés, faisant souvent face à un chômage massif, en proie, pour certains, à un malaise identitaire sérieux, sont désemparés face à l’afflux des migrants. Nos démocraties sont naturellement perméables aux mouvances protestataires les plus démagogiques – championnes du « y a qu’à » et autres solutions toutes faites.

Lire aussi : Guy Sorman : « Les réfugiés d’aujourd’hui me rappellent mon père fuyant le nazisme »

Tout cela est vrai, comme il est exact que l’accueil de populations étrangères pose effectivement nombre de difficultés, qu’il est irresponsable de nier. Mais, enfin, l’Europe est déjà passée par là. La seule France a su, dans les années 1920, alors qu’elle comptait 37 millions d’habitants, recevoir quelque 140 000 Arméniens. On trouvera d’autres exemples.

Tellement décriée, ici et là, notre Union européenne nous a tout de même appris à gérer ensemble des politiques complexes et difficiles. Nos Etats-providence savent faire face à des situations d’urgence. Nos sociétés civiles sont tissées de liens associatifs qui ont fait leurs preuves, dès lors que l’opinion était convaincue de la justesse de telle ou telle cause.

Il ne faut pas se tromper. Dans quelques années, les historiens jugeront les Européens sur la façon dont ils ont accueilli ceux qui fuyaient la mort sous les bombes, l’esclavage sexuel, les persécutions religieuses, les barils de TNT sur leurs quartiers, l’épuration ethnique. Dans les livres d’histoire, le chapitre consacré à ce moment-là s’ouvrira sur une photo : celle du corps d’un petit Syrien, Aylan Kurdi, noyé, rejeté par la mer, un sinistre matin de septembre 2015.

source: http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/09/03/ouvrir-les-yeux_4744650_3214.html

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