Une nouvelle fois, un drame menace l’Afrique Centrale, avec les violences qui ont lieu depuis plusieurs jours au Burundi, avec les morts qu’elles y ont déjà provoquées, avec les mouvements de population qu’elles ont entraînées, et avec l’incertitude qui y règne depuis hier, avec l’annonce d’un coup d’État, dont l’issue paraît toujours incertaine.
Ma pensée va d’abord aux journalistes burundais qui, dans ces circonstances dramatiques, s’efforcent d’assurer leur mission de leur vie, au péril de leur liberté et parfois de leur vie. Des radios ont ainsi été attaquées apparemment par des milices fidèles au président Nkunrunziza: l’Association des journalistes d’Afriques de l’est cite notamment Radio Bonesha, Radio TV Renaissance, Radio Isanganiro, and Radio Publique Africaine(RPA). Quant à la Radio Télévision Nationale Burundaise (RTNB), elle a cessé d’émettre il y a quelques minutes à peine: elle venait à peine de diffuser un discours du président burundais, actuellement en Tanzanie, où…
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