Pourquoi des trafiquants de drogue appelaient-ils périodiquement au téléphone le siège de la présidence argentine ? La police a mis en évidence des complicités au plus au niveau dans un vaste trafic d’éphédrine.
Des narcotrafiquants appelant leurs amis à la Casa Rosada, siège du gouvernement ? La scène paraît irréelle. Elle a pourtant eu lieu. Et à plusieurs reprises. C’est ce que la juge María Servini de Cubría a révélé début septembre.
Plusieurs postes étaient périodiquement appelés par les narcos, dont ceux du secrétariat pour la Prévention de l’addiction à la drogue et la lutte contre le narcotrafic (Sedronar) – un comble ! -, ainsi que le secrétariat privé de la présidence.
La juge Servini a demandé avec insistance à la présidente Cristina Kirchner d’aider la…
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